Fausse sortie
Le CAC40 cash a clôturé la séance en baisse de 0,18% à 7790,27 points dans un volume de 3,238 MD€.
La Bourse de Paris a clôturé en territoire négatif ce jeudi, dans le sillage attendu de la décision de la Banque centrale européenne de réduire, pour la huitième fois depuis 2022, son taux de facilité de dépôt, désormais ramené de 2,25 % à 2 %. Cette réunion de juin s’accompagnait de la publication des nouvelles projections macroéconomiques de la BCE. L’inflation en zone euro est désormais anticipée à 1,6 % en 2026, contre 1,9 % précédemment, avant un retour graduel à la cible de 2 % en 2027. Les estimations préliminaires de mai confirment un ralentissement de l’inflation à 1,9 % sur un an, marquant un passage sous les 2 % pour la première fois depuis huit mois, et seulement la deuxième fois depuis 2021. Le repli des tensions salariales renforce le scénario d’un retour progressif à une dynamique de prix conforme à l’objectif de stabilité de la BCE. Lors de sa conférence de presse, Christine Lagarde a réaffirmé l’approche "réunion par réunion" de l’institution, tout en laissant entendre, à demi-mot, une possible pause dans le cycle d’assouplissement, signalant ainsi un positionnement plus prudent face aux incertitudes persistantes.
1350 contrats ont été détruits sur le Future CAC40 lors de la séance de hausse du 4 juin, signe d’un manque de soutien acheteur.
Sur le future Juin
Les résistances sont : 7847,5 voire 7880 puis 7946 et 8011 voire 8057,5 puis 8110,5 et 8143 voire 8184,5 puis 8280 et 8504 voire 9302.
Les supports sont : 7803 puis 7761 et 7712 voire 7653 puis 7605 et 7548 voire 7438,5 puis 7394 et 7310 voire 7248 puis 7186 voire 7130,5 et 7064 voire 7010 puis 6905 et 6852 voire 6778 puis 6605 et 6490 voire 6396 puis 6210.
En intraday, la tendance est haussière au-dessus de la zone 7548/7605.
Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. graphique en données 14 heures) poursuit sa tentative de réactivation haussière de moyen terme, après avoir comblé le gap du 31 mars à 7 758 points, tout en oscillant autour du seuil pivot des 7 761 points. L’indice a, par ailleurs, tenté de déborder, sans succès, la borne haute d’un triangle symétrique en formation depuis début mai, dont les bornes se situent entre 7 685 et 7 812 points. Une sortie par le haut de cette figure validerait la reprise haussière, avec une cible théorique située à 8 184,5 points. Toutefois, seule une rupture en force des plus hauts historiques, confirmée en clôture sur au moins trois séances, permettrait de réactiver pleinement la dynamique haussière de long terme, avec un objectif projeté à 9 302 points par réplication d’amplitude.
À l’inverse, une réintégration de ce triangle, accompagnée d’une rupture des 7 685 points et d’une clôture sous la zone de support située entre 7 605 et 7 548 points, constituerait un premier signal d’invalidation de la reprise haussière à court terme. Ce signal serait confirmé en cas de comblement du gap laissé ouvert le 23 avril à 7 250,5 points, un niveau qui correspond également à l’objectif théorique de la figure chartiste en cours. Par ailleurs, une incursion ponctuelle sous la ligne de cou située à 7 064 points du double top invalidé début avril serait tolérée, mais une rupture franche de ce seuil déclencherait une reprise baissière abrupte, avec un objectif situé à 5 950 points, issu de la réplication de la hauteur de cette figure.
En conclusion, nous poursuivons le renforcement progressif des portefeuilles Dynamique et Investisseur afin de positionner favorablement nos expositions dans la perspective d’une extension du rebond en direction des sommets historiques. Nous demeurons néanmoins vigilants quant à une éventuelle invalidation technique et à l’émergence d’une figure de retournement, dans un environnement de marché caractérisé par une faiblesse persistante des flux acheteurs.
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