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Meurtre en direct sur les réseaux sociaux près de Nîmes en juillet: huit suspects interpellés

| AFP | 165 | Aucun vote sur cette news
La procureure de Nîmes Cécile Gensac, à Nîmes le 2 mai 2025
La procureure de Nîmes Cécile Gensac, à Nîmes le 2 mai 2025 ( Sylvain THOMAS / AFP/Archives )

Huit personnes suspectées d'avoir pris part au meurtre, diffusé en direct sur des messageries, d'un jeune de 19 ans retrouvé partiellement calciné dans un village du Gard en juillet sur fond de trafic de drogue, ont été interpellées mardi, a annoncé la procureure de Nîmes.

Elles ont été arrêtées "en divers points du territoire national" et "sont suspectées d'avoir participé à l'organisation et/ou à la commission des faits", a expliqué dans un communiqué Cécile Gensac.

Au moment de la découverte du corps, la procureure avait estimé que cet homicide pouvait "être en lien avec une succession de faits de nature criminelle" cet été à Nîmes, notamment des fusillades ayant fait plusieurs blessés sur fond de "rivalité ultra-violente" pour le contrôle des points de vente de drogue.

Le cadavre de ce jeune homme, originaire de Villepinte en Seine-Saint-Denis selon une source policière, avait été découvert le 15 juillet "par des promeneurs dans un endroit isolé" du village de Saint-Bénézet, à une trentaine de kilomètres de Nîmes, a rappelé la magistrate.

"Les premières constatations permettaient de matérialiser l'usage d'arme à feu sur la victime, ainsi qu'une calcination partielle de son corps. Les faits étaient d'autant plus relayés que la scène de meurtre était filmée et publiée en direct sur les réseaux sociaux", a aussi souligné Mme Gensac.

Une enquête avait été ouverte pour "meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime".

En juillet, la procureure avait estimé que ces faits pouvaient "être en lien avec une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines dans les quartiers nîmois de Pissevin, Valdegour, Némausus-Jonquilles et Mas de Mingue, dans un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux".

Le 10 juillet, dans le quartier prioritaire du Mas de Mingue, à l'est de Nîmes, un homme avait été tué par balles et un autre blessé par des assaillants en voiture qui avaient réussi à prendre la fuite.

Le 27 juin, une fusillade avait fait six blessés, dont quatre mineurs, lorsque des tireurs avaient ouvert le feu sur une place entourée d'immeubles en fin de journée, alors que les habitants sortaient prendre le frais après une journée aux températures caniculaires.

Cette fusillade était survenue dans le quartier populaire de Valdegour, dans l'ouest de Nîmes, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.

L'extrême violence qui sévit à Marseille entre bandes criminelles sur fond de trafic de drogue s'exporte dans des villes moyennes comme Nîmes ces dernières années. Il y a quelques jours encore fin novembre, le corps carbonisé après avoir été tué par balle d'un adolescent d'à peine 15 ans au casier judiciaire vierge avait été retrouvé dans les quartiers Nord de la deuxième ville de France.

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