Qu’attendre de ce nouveau semestre ?

L’indice parisien continue à voguer au gré de la spéculation, tandis qu’aucun acteur ne prend de réelles initiatives. Il n’y a donc pas plus d’enseignements à tirer de cette séance, que de la baisse d’hier. A ceci près, que les vendeurs restent timides tandis que, seuls 1000 contrats, ont été ouverts sur le FutureCAC40, malgré la baisse du 30 juin. Le mouvement du jour, est lié à des achats de début de trimestre, tandis que les titres vendus hier, sont mollement payés aujourd’hui. Bien que la semaine à venir soit chargée en publications macroéconomiques américaines (PMI de l’ISM, Minutes de la FED et chiffres mensuels de l’emploi), les opérateurs attendent essentiellement la saison des publications semestrielles des entreprises, qui débutera le 14 juillet, avec les banques américaines. Il n’est pas possible de déterminer à ce stade, le sens de sortie de la latéralisation en cours, mais les configurations graphiques restent très indécises sur les grands indices. Même une amélioration à court terme, consécutive à la stabilisation récente des prix et, liée à un excès de pessimisme, serait à prendre avec prudence. La logique indicielle restera probablement compliquée et le stock picking est à privilégier.  

Sur le future Juillet

Les résistances sont : 5935 et 5977, 5992 puis 6037 voire 6134 et 6177,5 puis 62566 et 6315 voire 6380,5 et 6426,5puis 6545,5.

Les supports sont :  5881 puis 5857 et 5838 voire 5780 et 5724 puis 5604 et 5510 voire 5390.    

En intraday, la tendance est neutre entre 5838 et 6134. 

Graphiquement, sur le Future CAC40 (Cf. graphique joint en 14 Heures), a maintenant clairement défini les bornes d’un trading range, qui sont 5838 et 6134 et dont la médiane se situe à 5977. L’évolution en deçà, ou au-delà, de la médiane donnerait un biais, plus directionnel en intraday.

A la hausse, le débordement de 6134 et donc la sortie du trading range, permettrait cette fois, d’aller combler le gap hebdomadaire à 6159. La cible du mouvement se situerait à 6426,5 au cœur de la zone de résistance majeure 6315/6545,5. On rappelle que la pression vendeuse s’était manifestée depuis fin avril contre ces deux résistances.

Ce n’est donc qu’au débordement de 6545,5, sur plusieurs clôtures qu’on considèrerait la réactivation de la tendance haussière de long terme.  

A la baisse, compte tenu de la volatilité actuelle et de la présence du canal baissier de moyen terme, actif depuis janvier, nous étendrons la zone d’alerte de 5724 à 5780. Ainsi, une pénétration intraday, ou sur une clôture au maximum, dans cette zone, serait tolérée, avant de considérer la fin de la stabilisation actuelle et la réactivation de la tendance baissière de long terme. En cas de rupture de 5724, ou de plus d’une clôture dans la zone précitée, on ciblerait alors rapidement la zone située entre 5390 et 5510.